Le SIE, spécialisé dans l’évaluation des situations familiales, intervient à la demande du Juge des Enfants qui prononce une Mesure Judiciaire d’Investigation Educative (MJIE).
Initialement, une information préoccupante ou un signalement a été adressé aux autorités judiciaires ou au Conseil Départemental. Cela signifie que des professionnels d’un service social de secteur, d’une école, d’un hôpital, d’un service de PMI…, les parents ou encore des personnes de l’entourage sont inquiets pour l’évolution d’un enfant.
Avant de prendre une décision, le Juge des Enfants a besoin de comprendre ce qui se passe réellement.
L’objectif de l’intervention est de vérifier si l’enfant ou l’adolescent signalé est en danger dans son milieu familial ou son environnement de vie, et de faire si nécessaire des propositions d’accompagnement adapté au jeune et à sa famille, à l’instance judiciaire.
Cette mesure donne la possibilité à chacune des personnes concernées par le jugement, de réfléchir et de dire ce qui a changé ou non dans l’éducation de l’enfant depuis le signalement ou l’audience, de faire part de difficultés, de points positifs, d’interrogations, d’attentes…
La MJIE est une décision de justice qui s’impose aux représentants légaux du mineur comme au service.
Cette mesure n’est pas susceptible d’appel.
L’intervention s’exerce sur une durée maximale de six mois.
C’est une mesure éducative ordonnée par le juge des enfants, qui fait suite à un repérage de difficultés pour un enfant et une famille et pour qui les mesures administratives mises en place au préalable, requérant l’adhésion des familles, n’a pas réduit la notion de danger pour cet enfant.
La durée de la mesure d’Assistance Educative en Milieu Ouvert (AEMO) est fixée par le Juge des Enfants et ne peut excéder 2 ans (renouvelable).
L’objectif de la mesure est de permettre à l’enfant de s’épanouir dans son cadre de vie habituel, et d’apporter aide et conseils aux parents, c’est ce qu’on appelle le milieu ouvert.
L’intervention des travailleurs sociaux est centrée sur l’enfant et les adultes qui s’en occupent au quotidien. Ils travaillent en équipe pluriprofessionnelle pour réfléchir à l’élaboration d’un projet personnalisé pour l’enfant, en lien avec les questions abordées au cours des entretiens précédents.
Dans une perspective de restauration du plein exercice de l’autorité parentale, le contenu de l’intervention du service se construit autour de plusieurs finalités énoncées à l’audience :
Ce travail avec l’enfant et sa famille est mené à partir d’entretiens et de visites à domicile et s’appuie sur un travail partenarial.
La mesure de réparation pénale est une mesure éducative prononcée par le Parquet des Mineurs dans le cadre de l’alternative aux poursuites. Elle s’adresse à des mineurs auteurs d’une première infraction pénale, ayant reconnu les faits, disposant de garanties de représentation (père et mère), et d’un étayage susceptible de les accompagner durant toute la durée de la mesure.
Dans le cadre de cette mesure il est proposé au mineur de s’engager dans une démarche restaurative en réalisant une activité ou une action au bénéfice de la victime ou dans l’intérêt de la collectivité.
La mesure de réparation est avant tout éducative et a plusieurs objectifs :
La réalisation de ces objectifs implique une mobilisation des titulaires de l’autorité parentale et de partenaires sur lesquels s’appuyer pour mener la mesure.