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38 année avec 18% des situations, restent eux aussi parmi les probléma- tiques les plus importantes menant à une proposition d’AED. Les conflits avec l’autorité parentale chez les ado- lescents et préadolescents s’élèvent à 9%, chiffre identique à 2016. La grande précarité sociale est mise en avant dans 12% des situations qui nous sont orientées par les services partenaires. Les renouvellements intervenus dans l’année Les statistiques confirment l’aug- mentation constante depuis 2014 du nombre des mineurs suivis dans l’année, alors que paradoxalement le nombre de journées réalisées dimi- nue. En 2014, pour 1 327 mineurs accom- pagnés par le service, nous avons facturé 309 632 journées. En 2015, pour 1 331 mineurs accom- pagnés par le service, nous avons facturé 294 551 journées. En 2016, pour 1 369 mineurs accom- pagnés par le service, nous avons facturé 293 358 journées. En 2017, pour 1 377 mineurs accom- pagnés par le service, nous avons facturé 286 316 journées. Durée des mesures La diminution de la durée des inter- ventions constatée d’année en année se confirme. 76% des mesures en cours en 2017 ont une durée infé- rieure à 2 ans contre 73% en 2016. Ce chiffre est à rapprocher de l’aug- mentation constante du nombre des mesures d’évaluation réalisées par le service et de la non adhésion fré- quente des familles au cours du pre- mier mandat d’AED: 27% des sorties sont à l’initiative de la famille, et 21% des sorties sont dues à une non ad- hésion de la famille à la mesure. Profil des familles à l’entrée • Composition de la famille Majoritairement, les familles suivies sont monoparentales, seulement 30,9% des enfants habitent avec leurs deux parents (33,6% en 2016, 29% en 2015 et 28% en 2014). Le chef de famille est le plus souvent la mère (59,3% des mineurs). Cette année, 3% des enfants accompa- gnés par le SPPE ont leur résidence principale chez leur père. Cette topo- logie est stable dans le temps et sur l’ensemble du territoire d’interven- tion. L’autorité parentale est détenue conjointement pour 77,2% des en- fants suivis (74% en 2014 et 75% en 2015), mais pour 35% des enfants, les contacts avec leur père sont dis- continus voire interrompus • Habitat Depuis 2009 et de manière stable, environ 64,9% des familles sont lo- cataires dans le parc social et 10% des familles sont hébergées en hôtel (contre 8% l’an passé). Cependant, 12,6% des familles que nous accompagnons vivent des conditions de logement insalubres et 27% des conditions de sur-occupa- tion, contre 22,8% pour l’année 2016. Cette problématique de sur-occupa- tion étant particulièrement prégnante dans le 17ème arrondissement (32,5%) et dans le 18ème arrondis- sement (28%). Mineurs / majeurs accompagnés dans l’année • Répartition par âges des enfants/ jeunes au 31 décembre de l’année 18,9% des enfants suivis ont moins de 6 ans - donnée identique aux an- nées 2015 et 2016. 4,9% ont moins de 3 ans, chiffre en légère diminution par rapport à 2016 (6,5%). Cette évolution est à mettre en lien avec la généralisation de nos collaborations avec les services de la Petite enfance (PMI, centre maternels…). Comme déjà évoqué, l’orientation des enfants en bas âge vers notre service par les services de PMI apparaît très minime au regard des problématiques auxquelles ces services sont confrontés. Ce constat interroge, sachant toute l’importance d’une intervention pluri-profession- nelle précoce pour prévenir les situa- tions de danger les plus graves. De manière uniforme et stable sur tous nos secteurs d’intervention, nous accompagnons près de 26% de jeunes âgés de 15 à 21 ans. • Autres éléments relatifs aux mi- neurs/jeunes accompagnés La répartition filles/garçons reste très stable d’une année sur l’autre, ainsi que la répartition des âges. Les filles représentent 43,8% des enfants ou jeunes suivis contre 42% en 2016. La moyenne d’âge est de 11 ans et 1 mois, stable. Avec également une grande stabi- lité, nous constatons que 54,3% des mesures ne représentent qu’un seul enfant avec une certaine uniformité, cette année, d’un arrondissement à l’autre. Seulement 26,3% des me- sures concernent deux enfants d’une même fratrie, et 63% des interven- tions sont au bénéfice de la totalité d’une fratrie.

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