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20 «Prévention et protection de l’enfance, penser la clinique avec D.W. Winni- cott», a réuni 250 personnes. La valorisation de ces projets est donc un des chantiers prioritaires 2018/2019. Les services d’investigations ont éga- lement enregistré une activité stable, 1566 mesures en 2017. L’enjeu est de taille sur la comptabilisation de doubles mesures ou du taux fratries qui impacte le nombre de mesures par travailleur social. L’Association reste attentive aux réflexions menées au sein des fédérations sur le sujet. Concernant l’évaluation interne, elle a été pilotée par l’inter-SIE et transmise aux autorités en février 2017. En 2018, l’inter-SIE s’est attelée à l’évaluation externe en cours de finalisation et se montre particulièrement active au sein de la FN3S interlocuteur privilégié du ministère. Le Service de Prévention Spécialisée (SPS) du 11ème arrondissement de Paris, en cours de reconventionne- ment 2019-2021, largement implanté dans l’arrondissement, accompagne 378 jeunes contre 348 en 2016, majo- ritairement âgés de 12 ans à plus de 21 ans. Cette nouvelle problématique est à prendre en compte dans le déve- loppement de nouveaux projets. Le SPS propose aux jeunes des séjours, des activités mais aussi un soutien à l’obtention de leur BAFA, avec l’aide du CIO de l’Association. Ce service, encore peu connu, a accueilli 85 nouveaux jeunes sur l’année, aux- quels s’ajoutent les jeunes suivis de longue date. Sa conseillère, Madame LEFRANCOIS, a une connaissance précise des dispositifs et a pu déployer un réseau au service des jeunes suivis par l’Association. Pour 2018, l’enjeu sera de développer cette mission, notamment en faisant en sorte que les équipes de travailleurs sociaux puissent la solliciter. Les contraintes financières sont pré- gnantes et accentuent la pression sur l’ensemble des établissements et ser- vices; en particulier pour les services subventionnés. Cela est d’autant plus vrai pour le Service d’Écoute Psycholo- gique Parents-Enfants D. W. Winnicott (SEPPE), pour l’Espace Famille Mé- diation (EFM) et pour la Maison des Liens Familiaux (MDLF). Les direc- trices, très engagées, ne ménagent pas leur peine pour maintenir le niveau de subvention et tenter de trouver des financements complémentaires. Bien que l’ensemble de ces services réponde à un besoin identifié, leur niveau de subvention se voit diminué. La recherche de financements com- plémentaires en provenance d’orga- nismes privés devient une priorité. LeSEPPEasuivi 834 famillesen2017, soit 2 237 entretiens et cemalgré le gel de 0.52 ETP de psychologue. Il déve- loppe par ailleurs une expertise auprès des collèges. L’EFM, qui fêtera bientôt ses 20 ans d’existence, poursuit son développe- mentaveclamiseenplace,notamment, d’une permanence dans le 16ème arrondissement de Paris. Ce service a honoré sur 2017, 2043entretiens contre 1 899 en 2016, principalement sur les territoires de Paris et de l’Essonne. L’EFM c’est aussi des permanences au sein des TGI de Créteil, de Paris et d’Evry. Ce dernier a mis en place une expérimentation en septembre 2017 de «Tentative de Médiation Préalable obligatoire» (TMFPO) – qui a forte- ment sollicité l’ensemble de l’équipe. La MDLF, ouverte en 2016, soutenue par la Mission famille de la Mairie de Paris, a trouvé son rythme de croi- sière mais rencontre déjà quelques freins financiers. Au-delà du dévelop- pement du Centre ressources, celle-ci propose des prestations diversifiées notamment: • les médiations familiales qui ont concerné 455 personnes en 2017; • l’espace de rencontre qui a enregistré 300 visites, en forte augmentation du fait de la fermeture de trois espaces parisiens; • les visites en présence d’un tiers, soit 32 visites sur l’année. Les établissements médico-sociaux Leurs autorisations ont été renouve- lées en début d’année 2017. Ils ont été mobilisés sur le CPOM et la formalisation des objectifs suivants: • l’atteinte d’un niveau d’activité à hau- teur de 90% nécessaire à l’obtention de la dotation globale; • l’accompagnement du parcours de l’enfant par la mise en place, notam- ment, d’un pôle médico-social confié à Madame Roselyne VALA qui devra répondre aux exigences de trans- versalité, de mutualisation et d’effi- cience; • la qualité de nos accompagnements par la mise en place d’une démarche d’amélioration continue de la qualité. Ces objectifs doivent être rigoureuse- ment suivis. Des groupes de travail sont actifs, d’autres seront créés afin d’impliquer le maximum de profes- sionnels. Le travail est complexe car il perturbe nos méthodes et logiques d’accompagnement. Il nous faut aussi prendre le temps de mettre en place cette nouvelle organisation. La Direc- tion générale se déploiera au sein de l’ensemble des établissements et ser- vices médico-sociaux afin d’assurer une communication détaillée de ce contrat. Le nombre d’enfants suivis en CMPP est stable par rapport à 2016. Les trois CMPP – «Pichon Rivière», Val d’Yerre et de Corbeil-Essonnes - ont suivis 937 enfants, ce qui représente 20 718 actes facturables et 27 538 réalisés, soit un manque à gagner de 7,5%. La liste d’attente est toujours aussi im- portante sur le CMPP de Corbeil-Es- sonnes. Une étude sera menée dans le cadre du CPOM, afin de réduire cette liste d’attente. Le dispositif ITEP/CAFS/ SESSAD LeSESSADaaccompagné69enfants sur l’année 2017, soit un niveau d’acti- vité de 60% qui doit aller en évoluant grâce notamment à une relocalisation des antennes afin de pouvoir dévelop- per l’activité. Cette augmentation de l’activité permettra de réduire l’attente qui est d’un an à Épinay-sous-Sénart et de deux ans sur l’antenne d’Evry. L’ITEP «Le Petit Sénart» a accueilli 122 enfants pour une capacité de

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