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38 3- Dans le cadre du second CPOM, qui sera négocié en 2022, l’ensemble des projets de Services du Pôle médico-social sera revisité afin de proposer des modalités d’accompagnement répondant à l’évolution des besoins des enfants. 4- Pour le secteur de la protection de l’enfance, le Service de Prévention et Protection de l’Enfance de Paris (SPPE) a proposé, en avril 2019, la création de Mesures spécifiques d’AED pour enfants adoptés. Il s’agit d’une expérimentation portée par l’antenne Louis Morard, située dans le 14 ème arrondissement de Paris. Suite à l’avis favorable de la Commission, ce projet a été présenté à l’ASE ainsi qu’à la cellule d’adoption de Paris. La pandémie a reporté les rendez-vous pris avec les partenaires, ils seront réactivés dès que possible. - De par son expérience, le Service a fait le constat que des problèmes liés à l’adoption se manifestaient plus régulièrement à l’adolescence. Les enfants adoptés ont parfois des besoins spécifiques, que ce soit en termes médicaux et/ou psychologiques, ou plus simplement en besoins adaptés. Les parents attendent souvent le moment de l’adolescence, où les situations de crise se manifestent, pour se tourner vers un service de l’enfance. Or il n’existe pas, à ce jour, de soutien post-adoption. Fort de ce constat, le SPPE propose une AED spécifique avec des professionnels sensibilisés à l’adoption. 5- Le Service Social de l’Enfance du Val-de-Marne (SSE 94) a initié un projet sur les Conférences familiales. Une journée de sensibilisation a été proposée, le 31 janvier 2020, aux partenaires ainsi qu’aux équipes du SSE et plus largement à celles de l’Association. La Conférence familiale est un outil de médiation familiale et sociale utilisé avec succès dans un grand nombre de pays. Elle permet à la famille de chercher et trouver elle-même, par un processus de réflexion et de responsabilisation collective, sa propre solution à un problème donné. Là aussi, la crise sanitaire a reporté le déploiement de ce projet qui sera réactivé prochainement. Nous savons que cette démarche a trouvé un écho favorable auprès de Services de l’Association. 6- Le Service Social de l’Enfance des Hauts-de-Seine (SSE 92) a présenté un projet d’AEMO soutenue qui a reçu l’accord du département. Ce projet devrait voir le jour prochainement. En effet, depuis plusieurs années les professionnels de ce Service font le constat de l’état de dégradation des situations individuelles et familiales des mineurs accompagnés dans le cadre de mesures d’assistance éducative de milieu ouvert. Cette dégradation des situations est souvent accompagnée, ou encore renforcée par les difficultés du secteur en matière de soin sur le territoire. Les travailleurs sociaux ont tendance à devoir intervenir dans l’urgence, ce qui pénalise à terme la qualité de l’accompagnement. L’absence de moyens suffisants en personnel; qu’il s’agisse d’éducateurs, de psychologues et parfois d’encadrement intermédiaire, provoque une insuffisancedu travail collectif autour de ces situations, un travail collectif qui devrait pourtant en atténuer le caractère d’urgence et le stress qui en découle. Ainsi, le Service a proposé une AEMO-AED soutenue qui s’adressera à tous les âges de l’enfance et de l’adolescence, en fonction de l’évaluation initiale faite par le magistrat pour enfants ou les services de l’ASE. L’expérimentation concerne 40 mesures et 2 ETP de psychologues supplémentaires. Elle sera accompagnée d’une évaluation. 7- Enfin, la Commission a pu suivre l’évolution du projet autour de l’accompagnement des adolescentes enceintes dont le périmètre a été revu. Il a ainsi été proposé que, dans un premier temps, le Service d’Ecoute Psychologique Parents-Enfants D. W. Winnicott (SEPPE) ouvre des consultations pour adolescentes enceintes et leur famille. Dans un second temps, un accueil de jour seramis en place en lien avec des partenaires qui soutiennent aujourd’hui un tel public. - La Commission continue à suivre ce projet. Je vous ai présenté, en quelques mots, les projets récemment validés par la Commission. Les professionnels sont force de proposition et cela est primordial dans le développement de l’Association. Nous devons aussi développer notre connaissance des priorités territoriales afin d’anticiper une réponse ou un positionnement associatif. Il nous faut prévoir une organisation permettant une réactivité accrue sur les appels à projet et projets locaux. Un groupe de travail pourrait être mis en place, sous l’égide de la Commission «Protection de l’enfance et médico-sociale» afin d’apporter une analyse sur le contexte et les enjeux territoriaux, ainsi que sur la planification des appels à projet. Geneviève ANDRE Secrétaire Générale Adjointe

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