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16 Cette recherche-action s’est déroulée de janvier à juin 2019. Elle a été mise en place par l’Association Olga Spitzer, en relation avec la DASES, sur l’impulsion du Maire du 11 ème arrondissement de Paris qui souhaitait une plus grande cohérence des interventions socio- éducatives, notamment en matière de prévention et de traitement des phénomènes de rixes, dont l’une a entraîné la mort d’un jeune de l’arrondissement en 2018. A partir de cette demande, l’Association a invité différents acteurs, intervenants à un titre ou à un autre dans le 11 ème arrondissement de Paris, à s’inscrire dans une dynamique de recherche-action avec pour objectif le partage d’une compréhension des fonctionnements des jeunes et des processus qui peuvent les conduire à participer à une rixe, et ainsi apporter plus de fluidité et une plus grande cohérence à l’ensemble de leurs interventions. Les trois Services de l’Association Olga Spitzer ayant participé à cette recherche-action (AEMO, AED et SPS) ont décidé de s’inscrire dans la continuité de cette démarche en mettant en œuvre, dans les mois à venir, des actions communes et transversales aux trois Services. Ces actions, à destination des parents et des jeunes concernés de près ou de loin par ce phénomène de rixes, auront pour objectif de mettre à disposition du public des espaces de partage, d’échanges et de conseils sur ce thème. Permettant ainsi d’ajuster leurs démarches et interventions aux différentes évolutions émanant des partenaires institutionnels, ces actions ne peuvent être que bénéfiques à nos Services parisiens. A Paris toujours, un Référent parcours a été mis en place à l’initiative de la DASES. En expérimentation sur le 19ème arrondissement notamment, cette action sera ensuite déployée sur l’ensemble du territoire parisien. Dans les Hauts-de-Seine, le Service devra d’adapter à la réorganisation de l’ASE suite à la création d’un nouveau Service des solidarités territoriales. En Essonne, un référentiel mesure AEMO a été signé en 2019, fruit d’un travail de plus d’un an entre les représentants du Département et les acteurs associatifs. Ce travail collectif s’est prolongé entre les acteurs associatifs par l’élaboration du Document Individuel de Prise en Charge, et du Projet Personnalisé pour l’Enfant. L’implantation dans un réseau territorial est un travail de longue haleine qui passe aussi par notre capacité à proposer des projets innovants avec des acteurs locaux. Cela me permet de faire la transition sur les projets que développent les Établissements et Services de l’Association. Ils sont nombreux, aussi n’en citerai-je que quelques- uns : � Le SPPE a mis en place un groupe de parole «Parents d’ados : on en parle ». Cet atelier a pour objectif «d’amorcer une réflexion globale et une meilleure compréhension autour des différents enjeux de l’adolescence afin de favoriser le lien parents/adolescents, et aussi de faire émerger des compétences parentales. � Le SPPE a également mis en place un groupe de parole à destination des pères, dont l’objectif est de permettre aux pères de se rencontrer et de partager ensemble leur expérience de la paternité. Pour les professionnels, il s’agit de mieux comprendre les éventuels freins à leur mobilisation dans les mesures éducatives. � L’AEMO de Paris a développé un atelier «Mille et un Métiers » avec le Centre d’Initiatives pour l’Emploi des Jeunes (CIEJ) sur Paris. Cet atelier, présenté comme une étape en amont du travail d’orientation, a comme perspective à plus ou moins long terme, de permettre à chaque jeune d’élaborer son projet professionnel. Conçu pour un groupe de 10 à 12 jeunes scolarisés en classes de 4 ème et 3 ème , ce Service a ouvert ses portes pour le 30 ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, et proposé des ateliers qui ont rencontré un franc succès. � Sur la même thématique, l’Antenne d'Étampes du SSE de l’Essonne a organisé des jeux en partenariat avec la Fondation la Vie au Grand Air Priorité Enfance (VAGA). Chacune des structures a proposé des activités menées en présence des enfants et de leurs parents. Toutes ces activités correspondaient à un droit : droit à l’identité, droit à la santé, droit d’être protégé, droit d’être entendu.

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