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14 L’ITEP «Les Fougères » a atteint 78,54% de son activité, au-delà de l’objectif «palier » de 78% négocié avec l’ARS. La problématique de cet Établissement est double : � la complexité du public accueilli (jeunes filles adolescentes) d’une part ; � le volume d’activité, d’autre part. Sur ce point, il faut savoir que l’absence d’une seule jeune fille impacte de 10% l’activité, ce qui implique une fluctuation très importante. Pour autant, l’arrivée de Monsieur Chérif Chaouche en juillet 2019 souligne la nécessité d’une Direction pérenne sur l'Établissement. Il faut préciser par ailleurs la mise en place, sur l’année, de l’Accueil de Jour piloté par Monsieur David Boursin, qui a développé l’activité en lui donnant cadre et visibilité. Ce succès doit nous interroger sur le développement de telles prestations. Concernant le Centre d’Accueil Familial Spécialisé (CAFS), la problématique est toute autre. En 2019, cet Établissement atteint 50,71% de la capacité autorisée. Toute la difficulté est de trouver le personnel pouvant accueillir les enfants. Par ailleurs, au regard de la pathologie des enfants, il a été décidé de privilégier l’accueil à un enfant par Assistante familiale. Cela interroge le seuil d’équilibre financier de la structure. À ce jour, la confiance de l’ARS nous assure son soutien financier. Cependant, une solution durable doit être trouvée. Ainsi, un projet est à l’étude sur une possible réorientation des places de CAFS. Les salariés seront sollicités et impliqués dans cette réflexion. Comme je le disais l’année dernière, les enfants et les jeunes accueillis dans les Établissements de l’Essonne sont à plus de 40% des enfants de l’ASE. Notre expertise en la matière est réelle et il nous faut la développer et la valoriser. A ce titre, nous souhaitons mener un travail en lien avec le Service Social de l’Enfance de l’Essonne (SSE 91) auprès du Conseil général du Département. Concernant l’unité ambulatoire, le SESSAD a atteint 85,88% de son activité. Il a intégré une dynamique qui lui permettra d’atteindre l’objectif des 90% d’ici la fin du CPOM. Il en va de même pour l’Unité de Jour Adolescents (UJA) qui a atteint 96,83% de son activité. Dans le cadre du CPOM, une demande d’agrément spécifique avait été faite pour ces activités. Cependant, un décret est venu modifier les modalités d’autorisation, ne rendant plus possible cette demande d’agrément. Il nous revient donc de repenser le Pôle afin qu’il soit cohérent avec les autorisations. Les Centres Médico-Psycho-Pédagogiques (CMPP) ont proposé 20 823 journées. Seul le CMPP de Corbeil- Essonnes atteint 96,67% de la capacité autorisée. Cela s’explique par l’absence d’une orthophoniste à temps plein. Cette précision souligne la volatilité d’un indicateur qui dépend exclusivement de la présence de personnel pourvoyeur d’actes. Depuis de nombreuses années, une liste d’attente supérieure à un an persiste sur les CMPP de l’Essonne. Une réflexion est actuellement menée sur la complémentarité des Établissements médico- sociaux et des CMPP sur la base notamment du rapport de l’IGAS, paru en 2018, relatif à l’évaluation des fonctionnements des CMPP et CAMSP. Concernant le Pôle, un grand nombre de projets est en cours, et ce grâce à la dynamique qui s’est instaurée notamment entre Directions. Le chemin est encore long mais je reste confiant quant à son évolution. Le Milieu ouvert Les Services d’Assistance Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) qui regroupent le SSE des Hauts-de-Seine, le SSE de l’Essonne, le SSE du Val-de-Marne et l’AEMO de Paris ont accompagné 6 400 jeunes. Il est important de rappeler que ces Services assurent environ la moitié des mesures de leur territoire d’implantation, ce qui les inscrit en tant qu’acteurs majeurs départementaux.

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