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11 Celui-ci pèse de façon conséquente sur nos budgets, en même temps qu’il représente l’essentiel de nos actifs. Il est capital de le valoriser et de le consolider. Nous devons bien sûr tenir compte à la fois des besoins des Services, des contraintes financières et des injonctions des financeurs. Trois critères qui doivent orienter notre politique patrimoniale. L’entretien et l’adaptation de nos locaux pour le bien être, tant de nos professionnels que des jeunes accueillis et de leur famille, est un aspect majeur de notre politique patrimoniale. Nous avons eu l’occasion d’en apprécier le résultat, le 22 novembre dernier, lors de l’inauguration à Evry des locaux de l’Unité de Jour pour Adolescents (UJA) et du SESSAD. La réflexion immédiate concerne le Service Social de l’Enfance du Val-de-Marne (SSE 94), le Centre Médico-Psycho-Pédagogique (CMPP) de Corbeil, l’Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ITEP) «Le Petit Sénart », sans oublier les locaux de l’Espace Famille Médiation (EFM). Autant de dossiers pour lesquels nous devons anticiper, dans le cadre d’une réflexion qui nous permettra aussi de planifier d’éventuels emprunts, si cela s’avérait nécessaire. La Direction générale me fera des propositions sur ces différents points afin que des décisions soit prises par le Bureau et le Conseil d’Administration. Notre Projet associatif tiendra compte du contexte dans lequel nous évoluons et des cadres institutionnels existants, notamment la stratégie de protection de l’enfance définie par Monsieur Adrien Taquet, en charge de la protection de l’enfance, et Madame Sophie Cluzel, en charge du handicap. Deux Secrétaires d'État qui ont pu garder leur portefeuille malgré le remaniement ministériel. Nous pouvons espérer que cette stabilité sera le gage d’une meilleure gouvernance nationale encadrant nos actions. Le 22 avril dernier, la Cour des Comptes a en effet rendu les résultats de son enquête sur la gouvernance nationale de la protection de l’enfance. À cette occasion, la Cour, dans un référé au Premier Ministre, a souligné avec sévérité le manque de pilotage de ce secteur, en raison de la diversité des organismes, du chevauchement de leurs responsabilités et, in fine, de l’insuffisance de leurs moyens. Elle a fait des propositions d’évolution dont la suppression du Conseil National de la Protection de l’Enfance (CNPE). Le Premier Ministre, dans sa réponse de juillet dernier, a fait savoir que le Gouvernement avait conscience des problèmes et avait pris des orientations lors du Comité interministériel de novembre 2019, parmi lesquelles le regroupement du Conseil National de la Protection de l’Enfance (CNPE), de l’Agence Française de l’Adoption (AFA) et du Groupement d’Intérêt Public Enfance en Danger GIPED avant 2022, et une déconcentration plus efficace. Attendons de voir ce qu’il adviendra car notre secteur a vraiment besoin d’un meilleur pilotage national. Dans l’état actuel des choses, l’appel à projets est la règle. La participation aux appels à projet reste un exercice complexe au regard du peu de temps imparti pour y répondre et des forces mobilisables. C’est pourquoi il nous faut anticiper et avoir connaissance en amont des projets territoriaux. À cet effet, le maintien et le développement d’une relation de confiance avec nos financeurs sont le meilleur moyen de permettre un positionnement favorable de l’Association dans le cadre des appels à projet. Il nous appartient, à tous, de concourir à l’approfondissement de ces relations. L’année 2019 a été marquée par des événements de nature et d’intensité diverses, notamment l’absence, à partir du mois d’août, du Directeur financier. Sans la mobilisation de l’équipe de la Direction générale, spécialement Monsieur Jean Koum, Directeur des Ressources humaines, Madame Estelle Delmas- Favodon, Directrice Qualité et Développement, ainsi que de l’ensemble des équipes comptables, cette absence aurait pu porter gravement préjudice à notre Association. Je tiens à les remercier, ici encore, pour leur forte implication. L’arrivée de Madame Pheth Koulourath, nouvelle Directrice financière, a permis d’élaborer les comptes consolidés de l’année 2019, arrêtés par le Conseil d’Administration du deux septembre 2020. Ces comptes sont présentés dans le rapport financier de notre trésorier, Monsieur Alain Raoul. Au-delà des très nombreux chantiers qui seront exposés par notre Directeur Général, je vais clôturer mes propos par le dialogue social que je souhaite constructif. J’y resterai très attentif. La mise en place des Comités Sociaux et Économiques (CSE), coordonnée par notre Directeur des Ressources humaines, s’est faite avec succès grâce notamment à la mobilisation des directions, des salariés et des partenaires sociaux.

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